La plateforme de médias sociaux X, propriété d'Elon Musk, a de nouveau demandé la levée de l'interdiction au Brésil après avoir réglé les amendes en suspens.

Malgré ce paiement, la Cour suprême (STF) est restée sceptique.

La nouvelle demande fait suite à la décision du juge fédéral Moraes en août, qui a définitivement fermé la plateforme parce que X n'a pas respecté le délai pour nommer un représentant légal et a refusé de suspendre les comptes d'activistes de droite diffusant des théories du complot et de fausses informations. Suite à la fermeture, des parts des actions ordinaires controversées ont été transférées au premier investisseur ARC Global, comme l'a indiqué l'entreprise à la SEC.

Elon Musk, qui est publiquement considéré comme un partisan de Donald Trump et se présente comme un défenseur de la liberté d'expression, critique sévèrement Moraes. Il a qualifié le juge de « méchant dictateur » et l'a accusé d'attaquer la liberté d'expression. En avril, Moraes avait déjà ouvert une enquête contre Musk pour obstruction à la justice et incitation à commettre des crimes.

Les développements actuels mettent en lumière les conflits juridiques persistants entre X et les autorités brésiliennes.