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La CDU/CSU exige un arrêt des importations de denrées alimentaires de Russie

Le groupe parlementaire de l'Union exige au Bundestag : interdiction totale des importations agricoles en provenance de Russie et de Biélorussie pour affaiblir Moscou.

Eulerpool News 22 avr. 2024, 18:00

Le groupe parlementaire de l'Union au Bundestag demande un renforcement des sanctions contre la Russie et le Bélarus dans le secteur des produits agricoles. Compte tenu de la situation géopolitique actuelle, il est non seulement possible, mais nécessaire de se passer des importations de céréales de ces pays, a déclaré le porte-parole de la politique agricole, Albert Stegemann (CDU). Une interdiction complète des importations vise à priver Moscou d'une source importante de revenus, qui, selon l'Union, est utilisée pour financer la guerre contre l'Ukraine.

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La demande fait partie d'une proposition qui sera examinée cette semaine au Bundestag et qui prévoit une interdiction totale des importations de tous les biens agricoles et aliments en provenance de Russie et de Biélorussie. L'argumentation souligne l'utilisation stratégique des exportations de céréales par la Russie, qui crée des dépendances et génère des devises essentielles pour l'économie de guerre.

L'Union européenne, qui continue d'importer du blé russe, doit déjà faire face à un doublement des importations à 700 000 tonnes pour la saison 2023/2024. Bien que la Commission européenne ait proposé des droits de douane plus élevés sur les céréales russes, l'Union soutient que les droits de douane à eux seuls ne suffisent pas.

En plus du niveau européen, la proposition demande au gouvernement fédéral de préparer des mesures nationales en cas d'absence d'accord rapide au niveau de l'UE. Stegemann suggère que, en plus de l'interdiction d'importation, l'UE pourrait également encourager l'achat et le stockage de céréales afin de soulager les marchés et d'améliorer les revenus des agriculteurs.

L'impact global d'une telle mesure est cependant complexe. La Russie et l'Ukraine sont responsables de près d'un tiers du blé exporté dans le monde. Des restrictions commerciales pourraient donc avoir des conséquences étendues, pas seulement pour l'UE, mais aussi pour les prix sur les marchés mondiaux et la sécurité alimentaire dans les pays les plus pauvres.

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