Israël demande le rejet de la demande urgente de l'Afrique du Sud devant la CIJ

Eulerpool News
·


Dans un affrontement diplomatique remarquable, Israël a exigé une nette mise en retrait de la requête d'urgence de l'Afrique du Sud auprès de la Cour Internationale de Justice (CIJ) à La Haye, concernant l'aide humanitaire pour la bande de Gaza. Lior Haiat, porte-parole du ministère des Affaires étrangères israélien, a souligné que l'Afrique du Sud agissait comme un "bras juridique du Hamas" et sapait le droit d'Israël à l'auto-défense ainsi que les efforts pour la libération des personnes enlevées. Israël respecte les règles du droit international et fournit une assistance humanitaire à la bande de Gaza, a assuré Haiat. L'Afrique du Sud, en revanche, a fait appel à la CIJ pour contraindre Israël à autoriser l'aide, en faisant référence à une famine répandue dans la bande côtière isolée. La demande fait suite à une plainte antérieure de l'Afrique du Sud contre Israël devant la CIJ, qui se concentrait sur des violations présumées du conflit de Gaza en rapport avec la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Le camp gouvernemental israélien a renforcé sa position mercredi en signalant une augmentation des livraisons d'aide au cours des dernières semaines. Eylon Levy, porte-parole du gouvernement, a réfuté les rapports sur des livraisons restreintes et a souligné que le nombre de transports avait augmenté au cours des deux dernières semaines, remettant en question les allégations de restrictions sur les livraisons. Pendant ce temps, la situation humanitaire dans la bande de Gaza continue de s'aggraver, avec des prévisions de l'ONU sur des famines imminentes si d'autres camionnages d'aide ne sont pas effectués. Le fait que l'autorité sanitaire dirigée par le Hamas à Gaza signale des décès dus à la faim et à l'épuisement, et que des sources sud-africaines déplorent au moins 15 enfants morts de faim la semaine dernière, met en évidence la gravité de la situation. Le point de départ de la récente vague de violence a été marqué par un massacre dévastateur perpétré par des membres du Hamas et d'autres groupes extrémistes le 7 octobre en Israël, suivi d'une réponse israélienne par de vastes bombardements aériens et une offensive terrestre dans la bande de Gaza. Depuis, selon l'autorité sanitaire palestinienne, des milliers de personnes ont été tuées et des dizaines de milliers blessées.