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Showdown 2025 : Qui sauvera l'économie allemande ?

Élection 2025 : Les grandes promesses des partis dans la lutte pour l'avenir de la plus grande économie d'Europe

Eulerpool News 22 déc. 2024, 11:45

L'Allemagne face à une élection décisive – une qui pourrait déterminer l'avenir de la plus grande économie d'Europe. Le 23 février 2025, les électeurs se rendront aux urnes après que la coalition "feu tricolore" sous Olaf Scholz s'est spectaculairement effondrée. La pression ? Énorme. La récession frappe à la porte, les conséquences de la guerre en Ukraine pèsent lourd, et un attentat terroriste sur un marché de Noël à Magdebourg a secoué le pays. Dans le même temps, la Russie menace de renforcer l'extrême droite de l'AfD, tandis que le nouveau parti de gauche de Sahra Wagenknecht apporte de l'huile sur le feu.

Die Volksparteien sont sous pression. Mais leurs plans pour l'avenir ne pourraient guère être plus différents.

Réductions d'impôts ou redistribution sociale ? Le choc fiscal

Friedrich Merz, le chef de la CDU et favori dans les sondages, mise tout sur la croissance économique. Son plan ? Plafonner l'impôt sur les sociétés à 25 %, abolir la surtaxe de solidarité et réduire les impôts sur le revenu. Cela devrait être financé par des réformes strictes du système social.

Scholz, quant à lui, reste fidèle à la tradition du SPD : augmenter les impôts pour les riches, baisser la TVA sur les produits alimentaires et fixer un salaire minimum plus élevé à 15 euros. Les Verts emboîtent le pas - ils veulent instaurer un impôt sur la fortune pour les milliardaires afin de financer la protection du climat de manière socialement acceptable.

Qui remportera cette course fiscale ? Tout dépendra de quel parti pourra convaincre la population que sa vision est la mieux apte à relancer l'économie allemande.

« Frein à l'endettement » : vache sacrée ou besoin de réforme

Le frein à l'endettement est plus qu'un simple mécanisme budgétaire – c'est un symbole de la discipline financière de l'Allemagne. Mais en 2023, il est devenu le clou du cercueil de la coalition du feu tricolore. Alors que le FDP insistait sur le respect strict de celui-ci, le SPD et les Verts ont poussé à des réformes pour financer les investissements urgents dans la défense et les infrastructures.

La CDU maintient le frein à la dette et prévoit des coupes massives dans le domaine social et sur la migration pour alléger le budget. Le SPD et les Verts, en revanche, souhaitent assouplir la loi - cependant, ils dépendent d'une majorité des deux tiers au Bundestag. En cas de compromis, le frein à la dette pourrait à nouveau devenir un point crucial dans les négociations de coalition.

La lutte pour l'industrie : Qui baisse les prix de l'électricité

L'énergie est l'élixir vital de l'industrie allemande, et les partis le savent. La CDU flirte avec le retour à l'énergie nucléaire et veut assouplir les réglementations vertes pour soulager les entreprises. Le SPD mise sur un fonds d'infrastructure de 100 milliards d'euros et des incitations fiscales pour les investissements. Les Verts poussent l'expansion des énergies renouvelables et y voient la clé de la compétitivité.

Der Druck ist immens : Mit den höchsten Energiepreisen in Europa und einer sinkenden Industrieproduktion steht die Glaubwürdigkeit Deutschlands als Industrienation auf dem Spiel.

Migration : « Droit et ordre » vs. pragmatisme humanitaire

La CDU attaque directement le succès de l'AfD et veut que les demandes d'asile soient traitées à l'avenir dans des pays tiers. Son dur Jens Spahn a même proposé de payer les réfugiés syriens pour leur retour.

Le SPD veut expulser plus rapidement les migrants délinquants, mais rejette les solutions de pays tiers. Les Verts aussi, qui mettent l'accent sur l'intégration et une politique migratoire durable.

Hier zeigt sich, wie stark der Druck von rechts das politische Spektrum beeinflusst hat. La migration restera l'un des points de campagne les plus émotionnels.

Défense et Ukraine: Unité dans la crise

Selten waren CDU, SPD und Grüne so einig wie in der Verteidigungspolitik. Toutes les parties soutiennent l'Ukraine avec des armes de pointe et se sont engagées à l'objectif de l'OTAN de 2 % du PIB. Friedrich Merz veut isoler davantage la Russie par des sanctions, tandis qu'Olaf Scholz cherche la voie diplomatique.

Le style réservé de Scholz divise les électeurs.

Ce qui est en jeu

L'élection de 2025 sera bien plus qu'un simple scrutin – elle apportera une réponse aux crises des dernières années. CDU, SPD et Verts présentent des voies radicalement différentes, mais aucun parti ne pourra gouverner seul. Cela rend la lutte pour les compromis après l'élection d'autant plus passionnante.

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