BMW confirme ses prévisions annuelles malgré une rentabilité légèrement inférieure dans la division automobile au premier trimestre, avec des coûts de production croissants. La marge opérationnelle de la division était de 8,8 %, juste en dessous de l'estimation consensuelle de 9,2 % que l'entreprise avait établie elle-même.

Les livraisons des marques BMW, Rolls-Royce et Mini ont augmenté de 1,1 % au trimestre pour atteindre 594 533 unités, stimulées par les ventes de voitures BMW en Europe. Toutefois, les volumes ont diminué en Chine, la demande pour les voitures haut de gamme ayant fléchi.

Des volumes de vente plus élevés et un mix avantageux de voitures haut de gamme et de véhicules électriques ont augmenté le chiffre d'affaires dans le secteur automobile. Pour cette année, on s'attend à ce que les prix restent au niveau de l'année précédente sur l'ensemble de la gamme de produits.

Les coûts de recherche et développement ont fortement augmenté au trimestre, alors que les investissements se poursuivent dans l'électrification et la numérisation de la flotte de véhicules, ainsi que dans le développement de fonctions de conduite automatisées et dans l'élaboration des modèles de la Nouvelle Classe.

„Cette année, il sera plus important que jamais de maintenir notre cap stratégique“, a déclaré le directeur financier Walter Mertl. „Les investissements nécessaires à l'avenir numérique et électrique de notre entreprise sont les plus élevés que nous ayons jamais connus.“

BMW fait un grand pas dans sa gamme de véhicules électriques avec la Neue Klasse. Les premiers modèles de la nouvelle série, un véhicule d'activités sportives et une berline, sont prévus pour une sortie en 2025, suivis d'une introduction rapide d'autres modèles. Le lancement d'au moins six modèles Neue Klasse dans le réseau de production mondial de BMW est prévu dans les 24 premiers mois suivant le début de la production.

Au trimestre, les livraisons de véhicules entièrement électriques ont augmenté de 28 % pour atteindre 83 000 voitures.

La marge du groupe avant intérêts et impôts est tombée à 11,4 % contre 13,9 %, mais reste toutefois supérieure aux prévisions de consensus qui étaient de 10,8 %.

L'EBIT du groupe est tombé à 4,05 milliards d'euros contre 5,38 milliards d'euros l'année précédente. Un consensus compilé par l'entreprise avait estimé l'EBIT à 3,96 milliards d'euros.

Le chiffre d'affaires a légèrement diminué de 0,6 % pour atteindre 36,61 milliards d'euros.

Pour l'ensemble de l'année, l'entreprise s'attend toujours à une légère croissance des livraisons mondiales de clients, avec une marge d'EBIT du secteur automobile entre 8 % et 10 % et un léger recul du bénéfice avant impôts du groupe.