EU-Gipfel in Budapest: Anciennes crises, nouveaux défis et l'inarrêtable Draghi
- Draghi exige des réformes profondes et des investissements considérables pour l'UE.
- Le sommet de l'UE discute de l'impact de la réélection de Trump et de la compétitivité de l'Europe.
Eulerpool News·
Alors que les dirigeants de l'UE à Budapest analysent la réélection de Donald Trump à la présidence des États-Unis et réfléchissent à la compétitivité décroissante de l'Europe, un souffle familier de crise accueille les participants : Mario Draghi et les fantômes de la crise de l'euro. L'ancien président de la Banque centrale européenne, connu pour avoir sauvé la monnaie européenne pendant la crise financière de 2010 à 2012, tire maintenant la sonnette d'alarme quant à la nécessité de réformer profondément la stratégie industrielle de l'UE. La pression augmente alors que Trump poursuit une politique commerciale protectionniste qui pose des défis à l'Europe.
Aux côtés de Draghi se trouve le spectre des crises passées, qui a divisé les pays de l'UE entre le Nord et le Sud, inscrite à l'ordre du jour. Les conflits issus de la frugalité des États du Nord et de l'endettement des pays du Sud refont surface, car l'Europe, face à une pertinence mondiale déclinante, ravive à nouveau ses querelles.
Au grand regret des analystes de Goldman Sachs, les annonces de Trump d'imposer des droits de douane sur les produits européens et d'augmenter les dépenses de défense de l'UE pourraient encore freiner la croissance économique du continent. Le recul de la législation environnementale entraîne d'autres désavantages concurrentiels pour les entreprises européennes.
Malgré une unité impressionnante face à la pandémie de Covid-19 et à l'invasion russe en Ukraine, la question du financement de la relance représente un défi considérable. Draghi demande dans un rapport des investissements additionnels de 800 milliards d'euros par an. Les fonds publics devraient en financer une partie substantielle.
Le fonds de relance RRF, bientôt échu, qui était jusqu'à présent un remède aux dommages de la pandémie de Covid-19, ne suscite pas l'enthousiasme des États membres "frugaux" de l'UE pour une prolongation ou une augmentation.
Un discours émergent sur des moyens financiers supplémentaires divise l'UE. Un diplomate de haut rang de l'UE le formule ainsi : "La compétitivité ne peut s'acheter, il faut créer les bonnes conditions."
Des protagonistes charismatiques, comme le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, formulent parfois diplomatiquement qu'ils ne peuvent se permettre d'ignorer les points de vue de Draghi. Son rapport est perçu comme cohérent : accepter ou rejeter dans sa totalité, une acceptation tiède n'est pas une option.
Des questions clés telles que de nouveaux instruments financiers devront être discutées lors du sommet, mais la volonté d'atteindre l'unité pourrait en souffrir, car les dépenses pour les projets de défense sont sur le point d'être considérablement augmentées. Trump, par sa victoire, a accru les attentes financières, ce qui met encore plus de pression sur l'UE. Modern Financial Markets Data
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